L’envol - I -
L’envol
I
L’année de mes seize ans a vu les fruits secs commencer à mûrir et un arbre plein d’espoir fleurir. Le triste chant que j’entendais souvent est devenu moins naïf et je me surprends même à l’apprécier. Peut-être fait-il parti de moi et que je ne pourrais pas me l’amputer parce que j’y tiens.
Il est apparu un peu de lumière après que je fus plongé longtemps dans l’obscurité. Difficilement, mais chaque rayon qui émerge est tellement surprenant, parce qu’un jour, pendant deux ans, j’ai cru que le soleil s’était couché pour toujours. Non pas que je ne le crois plus, mais il m’arrive d’y penser de manière différente.
Au fil du temps, la tristesse prend une autre forme. A force, on parvient à la comprendre un peu, et parfois elle apparaît douce; et rayonnante, elle devient votre plus grand compagnon.
Les larmes l’on a pleuré.
cachent parce que
les plus grands n’existe que
sourires : le vrai sourire